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  • Photo du rédacteurWe See You Magazine

Le Choc Culturel

*cette pièce est traduite de l'anglais


Par : Antoine Cunningham


Le bonheur que j'ai ressenti pendant mon séjour à l'étranger est l'un des sentiments les plus inexplicables et les plus épanouissants que j'aie jamais ressentis. Avant de partir à l'étranger, je voulais étudier en dehors des États-Unis pendant trois ans. C'était une idée qui m'avait été apportée par mon ancien professeur d'espagnol du lycée et j'étais super intriguée (je lui ai d'ailleurs tendu la main quand je suis revenue pour le remercier). Je suis l'un des premiers de ma famille à fréquenter une université de quatre ans. Étudier à l'étranger n'était pas seulement une idée nouvelle pour moi, mais aussi pour ma famille. En plus d'être une nouvelle idée pour moi, c'est une nouvelle idée pour la communauté noire. Étudier à l'étranger est un concept assez nouveau qui s'adresse aux riches blancs. J'étais ravi de briser cette barrière pour moi-même, ma famille et ma communauté.


J'ai eu l'opportunité d'aller à Cuenca, en Espagne, et d'étudier à l'Universidad de Castilla-La Mancha ; Cependant, pendant que j'étais là-bas, j'ai eu tellement d'opportunités incroyables de voyager à travers l'Europe et d'avoir un éventail d'expériences. J'ai pu boire du vin en France, prendre un ferry de l'Irlande au Royaume-Uni, faire du bateau sur les voies navigables de Berlin, faire un voyage en solo au Portugal et bien d'autres expériences que je n'aurais jamais pu imaginer. Il était important pour moi d'expérimenter autant que possible tout en maintenant mes notes, bien sûr. Bien que j'aie vécu une série d'expériences merveilleuses, il y a eu de nombreux moments où je me suis senti seul et le mal du pays. J'étais la seule personne noire dans le programme international de mon université. Je ne me sentais pas pleinement compris. Franchement, c'était nul de devoir constamment expliquer aux gens pourquoi ils ne pouvaient pas dire le mot n, pourquoi ils ne pouvaient pas toucher mes cheveux, ou comment j'étais constamment regardé quand j'allais en public. Autant ces gens étaient un choc culturel pour moi, autant j'étais un choc culturel pour eux. J'ai dû apprendre à gérer mes émotions dans ces moments-là. Je ne voulais pas entacher les opinions internationales sur les Noirs, en particulier les femmes noires. J'ai également dû apprendre à gérer ma santé mentale parce que ces expériences étaient parfois accablantes. J'ai eu la chance de vivre dans une ville super paisible avec de beaux lacs, des montagnes, des musées d'art et de beaux pâturages. J'ai pu les utiliser pour les moments où j'avais besoin de solitude. J'appelais aussi ma famille et mes amis quand j'avais besoin de me défouler. Quand je me sentais déconnecté de ma culture, j'ai trouvé des moyens de la reproduire à travers la musique ou la nourriture.


Je suis reconnaissant pour mon expérience à l'étranger. C'est une expérience inestimable dont je me souviendrai toute ma vie. Je ne suis plus la même personne que j'étais avant ce voyage et j'ai acquis une grande compréhension de la vie et de ceux qui m'entourent. Je suis reconnaissante pour cette expérience transformatrice et enrichissante.




Voyage solo à Alicante, Espagne (Castillo de Santa Barbara)



Cuenca, Spain



Madrid, Spain in Museo de Reina Sophia


Valencia, Spain




Gant, Belgium



Berlin, Germany


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